J’ai eu l’occasion de critiquer sur ce blog (article n° 78) une vidéo du docteur Muriel Salmona parue sur le réseau « Brut ». De nombreux autres professionnels ont également vivement réagi. Mais donner un avis critique sur divers réseaux sociaux ou dans la presse m’est apparu incorrect sans une intervention directe auprès de la personne concernée. J’ai donc pris l’initiative d’adresser le courrier suivant directement à Muriel Salmona =
- T. F. S.
7 rue Léon Lecornu
14000 CAEN
Membre de l’European Family Therapy Association
Membre de l’European Forum for Restaurative Justice
Mémoire traumatique et victimologie
54 rue des Vergers
92340 BOURG LA REINE
Madame la Présidente,
J’ai déjà eu l’occasion de vous dire mon désaccord avec les conclusions de votre enquête de 2015 sur les violences sexuelles. Le courrier que je vous ai adressé il y a exactement 6 ans n’a d’ailleurs pas reçu de réponse. J’ai repris l’article paru sur le blog de mon association à cette époque dans un livre que j’ai publié en 2018 (Inceste, victimes, auteurs, familles à transactions incestueuses)
L’année suivante, lors d’un colloque animé par Roland Coutanceau, je me suis permis de vous interpeller pour vous demander pourquoi vous aimiez tant faire peur aux gens. Vous m’aviez répondu que si, au moins vous faisiez peur aux auteurs de violence, ce serait très bien !
Vous avez récidivé tout récemment en vous adressant directement aux enfants de moins de 10 ans pour leur faire peur, en leur annonçant qu’ils sont selon vous de futures victimes d’inceste, à plusieurs reprises, de la part de parents proches, en leur annonçant de multiples problèmes à venir, jusqu’au suicide, et sans aucune possibilité de trouver de l’aide, compte tenu de l’incompétence des soignants comme des policiers ou de la justice. Bien sûr, cette vidéo, qui se veut de prévention, ne s’adresse pas aux enfants, mais cette utilisation des enfants s’apparente, au mieux aux campagnes de publicité pour les voitures ou les produits bio, au pire au comportement des abuseurs eux-mêmes.
D’autres que vous sont à l’écoute des victimes de violence, et même si des progrès seront sans cesse nécessaires, en 35 ans, l’évolution a été très importante depuis la révélation par Eva Thomas de l’inceste subi 30 ans plus tôt.
Je travaille sur des situations de violence intrafamiliale depuis plus de 50 ans. J’ai « découvert » les abus sexuels comme nombre de professionnels dans les années 80 (pour ma part lors d’un congrès international ISPCAN à Montréal en 84), et depuis, j’accompagne des victimes et des auteurs, qui ne ressemblent pas aux portraits que vous en faites. Je ne me sens aucunement disqualifié par vos propos, car les victimes, résilientes, et les auteurs, désistants, que je rencontre savent apprécier mes interventions. Mais j’aimerais que vous reconnaissiez publiquement la valeur du travail réalisé par les professionnels que sont les services sociaux scolaires et départementaux, les soignants, la police et la gendarmerie, les magistrats de la jeunesse, les juges d’instruction et les tribunaux dans leur ensemble, plutôt que de considérer que vous seule êtes capable de sauver les victimes et de faire condamner les auteurs.
Je vous serais très reconnaissant de bien vouloir faire supprimer cette vidéo de ce réseau internet, et de la remplacer par des propos moins malveillants à l’égard des institutions concernées, et moins terrorisants à l’égard des enfants. On parle beaucoup de la nécessité de la bienveillance actuellement. Qu’en pensez-vous ?
Une preuve de l’évolution des représentations de ce phénomène chez les professionnels et dans la société : en avril 1973 s’est tenu en Normandie un colloque intitulé « L’inceste en milieu rural » (pour rappel, Eva Thomas habitait dans l’Orne à cette époque) qui confirmait bien l’existence des abus incestueux, mais les considérait consubstantiels à la ruralité, voire à la misère. Les choses ont bien évolué depuis !
Sincères salutations
PS. En annexe, trois cas cliniques
3 courtes vignettes cliniques (je n’y peux rien si de telles situations me parviennent !)
Lorsque j’ai commencé à intervenir en prison, en 1995, Pierre a été l’un des premiers auteurs d’inceste condamnés que j’ai rencontrés. Il avait été condamné en 1991 à 11 ans de réclusion criminelle pour viols commis sur une mineure de moins de 15 ans par ascendant légitime, et pour attentats à la pudeur. Autrement dit, il a été auteur d’attouchements, puis de rapports sexuels avec sa fille juste avant ses 15 ans (viols) et quelques mois après ses 15 ans (atteinte sexuelle puisqu’il a été établi qu’elle était consentante). J’avais apprécié cette condamnation qui posait clairement, me semblait-il, la question des limites du consentement : pas de consentement possible avant 15 ans. On se pose la question pour les relations après 15 ans.
Or, j’ai rencontré à plusieurs reprises la jeune femme, alors devenue maman d’un enfant qu’elle avait eu avec le compagnon qu’elle fréquentait déjà à 14 ans et lors des abus paternels. Elle m’a expliqué très clairement qu’elle avait toujours été consentante pour les relations sexuelles avec son père, « pour le protéger », et l’empêcher de se suicider ou de tuer sa femme qui venait de décider de partir avec un jeune homme de 16 ans. Elle a eu du mal à accepter que son père décide de partir dans le sud de la France à sa sortie de prison, car elle aurait bien voulu qu’il reste à proximité de chez elle sans doute pour garder ce rôle maternant que lui avait appris cette relation abusive. Mais en tout cas, aucun traumatisme.
J’ai reçu la semaine dernière un appel angoissé d’une mère de 46 ans qui venait d’apprendre par son adolescente de 17 ans, née d’une première union, qu’elle avait subi des attouchements de la part de son beau-père 4 ans plus tôt, et un viol lorsqu’elle avait 15 ans. Un seul acte de pénétration, car c’est elle qui a dit à son beau-père qu’elle refusait ce type de relation. Elle n’en a pas parlé plus tôt à sa mère, connaissant le lien amoureux du couple. La mère a du mal à croire à la réalité de ces faits, niés par son mari, et aussi parce qu’elle a lu des articles d’éminentes spécialistes qui clament qu’une personne violée est nécessairement détruite. Or l’adolescente va bien. Elle a pu décrire et dater les faits avec précision. Sa scolarité n’est en rien perturbée. Elle se montre active et a des relations sociales « normales ». Elle n’éprouve pas le besoin de voir un psy comme le lui suggère sa mère. Et elle ne veut pas porter plainte car, pour elle, cette affaire est classée. Elle refuse seulement les contacts avec ce beau-père, à qui elle se dit prête à pardonner s’il reconnaît les faits. La mère a entendu la demande de sa fille et a trouvé un studio où réside depuis quelques jours son mari, avec qui elle reste en relation. L’acceptation immédiate de cette solution par le mari me paraît ressembler à un aveu. Mais peut-être pas ! D’autres explications sont possibles dans un contexte familial très complexe. Pour l’instant, seule la mère est en demande d’écoute dans sa position d’arbitre impossible. A suivre…
J’ai accompagné pendant plusieurs années une jeune femme de 22 ans qui venait de porter plainte pour des viols subis par son ex-beau-père, de 9 ans à 20 ans (viols « progressifs » sans aucune violence : fellations puis films porno, puis sodomisations, puis rapports vaginaux..). Lors du second entretien avec moi, elle est arrivée inquiète me disant : « les policiers m’ont dit que je devrai voir un expert. Mais il ne va pas me croire, je ne suis pas perturbée ! ». En fait, cette jeune femme présente une perturbation affective. La maturité acquise au cours de cette emprise qu’elle a toujours essayé, mais sans grand succès, de contrôler, rend compliquée sa recherche de partenaires, qu’elle trouve le plus souvent trop immatures. Mais là non plus, aucun signe de traumatisme. Aucune amnésie, mais plutôt dans ses récits une certaine forme d’hypermnésie. Et comme très souvent, un contexte familial compliqué et enchevêtré, la jeune femme ayant toujours voulu protéger sa mère qui ne savait rien des abus, et prenant en pitié le beau-père agresseur. La justice est effectivement bien lente. La plainte date de janvier 2018. L’auteur a été entendu et mis en examen, sous contrôle judiciaire (il a reconnu seulement des relations consenties quand elle était majeure) en avril 2019. Et pas de nouvelles de l’affaire à ce jour.
Je n’ai pas reçu de réponse à ce courrier. Par contre, Muriel Salmona a publié sur un réseau social une réponse adressée aux professionnels du soin et de la justice qui ont fait connaître leurs désaccords avec la vidéo en question, entre autres sous la forme d’une longue lettre parue dans le journal « Le Monde ». Elle reproche en particulier à tous ces professionnels de ne pas l’avoir soutenue dans son combat pour les victimes. Pour ma part, j’ai adressé directement le courrier postal suivant le 5 mai dernier à Muriel Salmona :
J’ai lu avec attention et avec beaucoup d’intérêt votre diatribe, intitulée « à ceux qui n’ont pas besoin de sauver leur vie », adressée à vos détracteurs, dont je fais partie puisque j’ai apposé ma signature au bas de la lettre de l’association des juges de la jeunesse et de l’AFIREM (dont je suis membre depuis sa création).
Je suis thérapeute de victimes et d’auteurs de violences intrafamiliales depuis 50 ans.
Je ne me suis pas battu à vos côtés. J’ai seulement, à côté de mon travail de thérapeute, organisé et animé des groupes de réflexion sur des situations de maltraitance, au niveau de ma région, dans le cadre du CREAI (Centre régional pour l’enfance et l’adolescence inadaptées) de 1981 à 1983. À la suite des circulaires interministérielles de 1983 sur la prévention de la maltraitance, j’ai participé à la création d’une association départementale pour la protection de l’enfance, en tant que vice-président puis en tant que président, jusqu’en 1995, association qui a organisé des journées d’information et de formation pour tous les professionnels de la région. J’étais en même temps délégué régional de l’AFIREM, ce qui m’a permis, en 1984, de participer au congrès de l’ISPCAN à Montréal, et de découvrir que l’Amérique du Nord était en avance sur nous en matière de connaissance et de prise en charge des abus sexuels. Je me suis formé à cette prise en charge auprès d’un couple d’anglais, Arnon et Marianne Bentovim. J’ai été membre du conseil technique du téléphone vert-Enfance Maltraitée de 1990 à 1995. Et j’ai participé à la plupart des congrès internationaux francophones sur l’agression sexuelle. Plus récemment, j’ai animé des formations sur la prise en charge des victimes de violences sexuelles, pour une centaine d’infirmiers psychiatriques. Je m’autorise à me reconnaître une certaine compétence dans ce domaine des violences intrafamiliales, avec une originalité : j’ai travaillé en prison de 1995 à 2006 auprès d’auteurs d’inceste, et j’ai eu l’occasion d’innover en médiatisant des rencontres entre l’auteur condamné et son ancienne victime, bien avant la loi de 2014 sur la justice restaurative.
Je ne me suis pas battu à vos côtés, parce que mon travail n’est pas de me battre. Je pense avoir participé, dans une toute petite mesure, à l’évolution des connaissances sur les violences intrafamiliales, avoir participé à la diffusion de ces connaissances. Et puis, je considère que l’aide aux plus faibles, aux victimes de la vie, ne saurait être une guerre ou un combat, sans doute parce que, n’ayant pas été victime de quoi que ce soit, « je n’ai pas besoin de sauver ma vie ». Je me contente d’essayer d’être au service des autres, comme d’ailleurs je l’ai toujours vu faire chez mes parents.
Je ne conteste en rien votre compétence, vos travaux, vos découvertes neurobiologiques sur la mémoire traumatique, Ce qui pose problème, ce sont vos méthodes et votre communication.
Pour ma part, je me réjouis de constater qu’en moins de 40 ans, les connaissances, les représentations, les actions menées, en ce qui concerne l’inceste, ont considérablement évolué. Si l’on regarde plus largement la question de la maltraitance sur les enfants, il est intéressant de noter qu’une toute première étude française, du Pr Tardieu, sur les sévices et mauvais traitements exercés sur des enfants, date de 1860. Mais il a fallu attendre les années 1950 pour que Silverman, puis Kempe, fassent connaître aux USA, leurs travaux sur ce « syndrome de l’enfant battu ». En France, il a fallu attendre les années 65-70 pour que, en particulier avec Manciaux et Straus, on découvre l’importance du phénomène, et pour qu’en 1979, Pierre Straus et Dominique Girodet créent l’Association Française pour l’Information et la Recherche sur l’Enfance Maltraitée, association qui répondait à la création d’une société internationale, l’ISPCAN, en 1976. Les pouvoirs publics parlent pour la première fois de « maltraitance » dans le « rapport Bianco-Lamy » en 1980. En 1983, plusieurs circulaires ministérielles invitent au décloisonnement des actions, à la prévention, et aussi aux signalements auprès des DDASS. Première campagne nationale d’information et de prévention en 1985 (« 50 000 enfants maltraités. En parler, c’est déjà agir »). Deuxième campagne nationale en 1988, orientée cette fois vers la prévention des abus sexuels (« Mon corps, c’est mon corps »). C’était la première fois que cette question des abus sexuels était abordée sur la place publique, avec, à l’origine, la parution du livre d’Eva Thomas. Et la première loi, relative à la prévention des mauvais traitements et à la protection de l’enfance, date de juillet 1989. D’autres lois ont suivi, en nombre toujours croissant.
On peut bien sûr souhaiter que les choses aillent beaucoup plus vite, que les solutions apparaissent à peine le problème posé. Mais il faut laisser du temps au temps. Et d’ailleurs, n’arrive-t-il pas que la justice accélère curieusement par exemple lorsque le parquet décide d’ouvrir une enquête sur des faits que l’opinion publique a pu lire dans un livre, et concernant un auteur d’inceste dont le nom n’est pas cité, et une victime qui ne porte pas plainte et dont le prénom a été changé.
Vous trouvez qu’il n’y a jamais assez de victimes puisque vous voulez multiplier par 2 les 6 ,7 millions estimés par la dernière enquête (qui multipliait déjà par 3 la première enquête de 2009). Et j’ai lu sur une autre de vos publications que vous souhaitiez, à propos de M. Duhamel, plus de sévérité à l’égard des auteurs. Si nous en sommes à 13 millions de victimes (dont un certain nombre sont devenus des auteurs), cela représente combien de places de prison à construire, dès que la justice aura répondu à vos attentes ?
En fait, vous parlez peu des auteurs, si ce n’est pour parler de leur impunité et de leurs discours mensongers. Mais, s’ils ont été maltraitants, c’est qu’ils ont eu une jeunesse fracassée, ce qui n’excuse pas leur violence, mais ce qui peut l’expliquer. (Cette phrase n’est pas de moi). Les statistiques nous disent en effet que 30% des auteurs ont eux-mêmes été victimes d’abus sexuels dans le passé. Et mon expérience m’a montré que 100% des auteurs avaient subi des violences, physiques, psychologiques, des abandons, des ruptures, et avaient en effet eu des enfances fracassées. D’où la nécessité, outre la condamnation, d’un soin pour les auteurs qui permette d’éviter la récidive et surtout d’arrêter la reproduction transgénérationnelle.
Vous dites que « toute notre énergie doit être au service de la cause des victimes ». Je ne peux être en accord avec une telle affirmation. Pour ma part, je consacre tout mon temps à tenter de limiter la violence, caractéristique importante de notre humanité, dans les familles, ce qui suppose de venir en aide aux victimes, bien sûr, mais aussi d’apporter du soin aux auteurs, masculins ou féminins, et à toute leur famille, ce, quelle que soit la forme de la violence, dans la mesure où j’ai pu constater que les violences physiques, et surtout les violences psychologiques, pouvaient être au moins aussi dommageables que les violences sexuelles.
Ce qui est surtout désagréable dans vos propos, c’est la généralisation de vos jugements, avec une argumentation statistique qui ne cesse de varier selon les besoins du moment. Non, tous les auteurs ne tiennent pas des propos mensongers. Certains vont même se dénoncer eux-mêmes, et la plupart des auteurs que j’ai rencontrés m’ont dit leur soulagement d’avoir été enfin arrêtés. Certes, vous avez raison de souligner que les auteurs incarcérés ne disent rien de tous ceux qui n’ont pas été condamnés.
Non, toutes les victimes ne sont pas traumatisées. Certes, 40% d’entre elles (ce sont vos chiffres) souffrent d’amnésie. Cela signifie bien que pour la majorité des victimes, les faits n’ont pas été oubliés. Certes, nombre de victimes ne trouve pas d’aide efficace. Je me souviens avoir échangé lors d’un colloque sur l’inceste avec une intervenante qui avait écrit un livre sur son histoire et qui avait créé une association locale pour aider d’autres victimes. Je lui ai demandé si elle avait elle-même reçu de l’aide. Elle m’a expliqué qu’elle avait rencontré une fois une psychologue, qui ne lui avait rien apporté. C’est elle seule, avec le soutien de son mari, qui a réalisé sa propre résilience. Alors qu’une autre intervenante dans ce colloque avait affirmé que « sans un programme spécialisé de soins, une victime reste un mort-vivant ».
Vous dénoncez les théories de l’aliénation parentale et des faux-souvenirs. Vous avez raison de critiquer ces éléments lorsqu’ils sont transformés en théorie explicative générale. Mais les faux souvenirs existent, l’aliénation parentale est parfois une réalité. J’en ai rencontré un superbe exemple dans une expertise judiciaire qui m’était demandée par un juge aux affaires familiales. Mais, bien évidemment, je me suis bien gardé de généraliser ce diagnostic pour d’autres situations.
Vous avez raison de considérer que de nombreux symptômes sont à relier à des violences passées et à des traumatismes. Mais là non plus on ne peut généraliser à toutes les pathologies. Certes, j’ai été horrifié, lorsque dans un stage de formation en milieu psychiatrique, on m’a parlé d’une patiente, qui présentait des troubles du comportement importants avec beaucoup de violences à l’égard du personnel et du matériel, et qui avait de ce fait, été mise à l’isolement. Alors que son dossier d’admission faisait état d’abus sexuels passés avec enfermement. Le seul traitement mis en place consistait à l’enfermer, sans chercher à parler avec elle de ce qu’elle avait pu subir, et qui était connu des soignants ! Mais je ne généralise pas non plus ces soins aberrants. Dans ce même hôpital, d’autres situations donnaient lieu à des soins tout à fait adaptés.
Vous évoquez enfin que, si vous ne faisiez plus rien pour les victimes, cela voudrait dire que « sans prise en charge médicale, elles devront faire preuve de résilience ». Erreur. La résilience ne peut se décréter ainsi. Il s’agit d’un travail de longue haleine, que certains réalisent seuls, d’autres avec l’aide d’un proche ou d’un professionnel, et qui permet de « rebondir » vers d’autres activités, sans oublier le passé, qui passe parfois par une activité d’aide à des personnes qui ont vécu des difficultés voisines, mais à la condition expresse de ne pas projeter sur autrui son propre vécu, ses propres souffrances passées. Et je vous souhaite de terminer ainsi votre propre travail de résilience, manifestement inachevé.
Sincères salutations.
P.S. Je publierai prochainement ce courrier sur le blog de mon association ATFS, si possible accompagné de votre réponse.
Mais pas de réponse à ce jour….. Tant pis !